Reyhanli : les coulisses de la guerre
On y vient de partout en Syrie. Y compris de Damas, pourtant éloignée d’un bon millier de kilomètres par la route. Cette ancienne résidence étudiante de la ville turque de Reyhanli, peinte aux couleurs de Médecins du Monde, a ouvert ses portes 6 mois seulement après le début de la crise en 2011. C’est le seul centre de traitement post-opératoire de la région. Il n’est qu’à une centaine de mètres de la frontière syrienne...
Nouveau wording …
Petite bidouille photoshop en entendant une discussion concernant la réécriture du rapport moral :)
Des idées pour la suite ?
Des idées pour la suite ?
Gaza and Love in the Time of Ebola
I only entered Gaza once before this war. Erez, the terminal by which you enter into the prison, has the size of a terminal airport. Metal, concrete, grey, some Ebola warnings and empty if it wasn’t for the Israeli soldiers and their M-16 or whatever you call those huge monsters they carry. Every time I have been there, there were only 2 or 3 people crossing. And once there was only myself.
« Ils sont heureux quand on pleure »
C’est une imposante bâtisse de béton jaune sale, campée à flanc de coteau à la sortie du village de Bamerni, dans le district d’Amedi, au nord du Kurdistan irakien, non loin de la frontière turque. Un ancien local du parti de Saddam Hussein, abandonné à la chute du régime il y a une douzaine d’années et laissé depuis aux assauts du temps.
“Merci à ceux qui ont fait en sorte que ma vie soit si merveilleuse et amusante.” Jordi Espel
Après plus d’un an de lutte contre la maladie, Jordi, responsable du service logistique à la direction des opérations internationales, est mort dans la nuit de samedi 10 janvier. Les nombreux amis et collègues de MdM qui ont participé à la cérémonie d'accompagnement ont été très émus par la lettre qu'il avait écrite le 10 août dernier, avant sa deuxième chirurgie, et par la (re)découverte de ses admirables talents de photographe.
Crise syrienne: bravo et merci à l’équipe d’Antakya
Deux années se sont écoulées depuis mon dernier passage en Turquie et me revoilà à Antakya où cette formidable équipe travaille sur un des programmes les plus complexes que Médecins du Monde ait eu à gérer depuis sa création.
Les 30 ans de la délégation Alsace / Franche – Comté
Dans son numéro spécial de février, L'horloge et la Cigogne propose une joyeuse compilation d'extraits de la communication interne régionale en prenant le parti de sourire... Sourire des impertinences des débuts du Pigeon branché, sourire aussi du retour au sérieux qui s'en est suivi. Ces morceaux choisis sont également l'occasion de rappeler au "siège" que les "provinciaux" ne se laisseront pas faire... qu'un peu de fronde crée aussi du lien.
Dans un registre plus "sérieux", mais ô combien précieux de mémoire collective, cinq questions ont été posées aux six délégués ... pour stimuler les timides et freiner les prolixes :)
Bon anniversaire aux uns et bonne lecture aux autres!
# (=hashtag)
Puisque toute la vie de la société se résume désormais à une suite de #, passant d’un mot à l’autre, autant en faire de même pour résumer un an de la vie de MdM au siège, à Paris, en 2014…
Nos « abonnés » ont classé les hashtag les plus populaires de l’année. Nous vous fournissons quelques explications de texte …
Dis, c’est quoi un terroriste ?
- C’est quoi un terroriste Madame ?
- C’est un homme qui effraie les gens avec sa haine et sa violence.
- C’est quoi la haine Madame ?
- C’est quand tu ne sais plus ce que ça veut dire aimer. C’est quand tu vois chez l’autre, non pas un autre toi, mais un ennemi.
- Alors comment on fait pour oublier la haine Madame? Comment on fait pour aimer encore ? (...)
Que faisons-nous en France ?
Les dramatiques événements du début du mois de janvier nous ont montré à quel point, face à un danger, la société civile française a su montrer son unité. Je ne disserterai pas et ne redirai pas ici tout ce qui a déjà été dit, analysé, repris par les médias. Je souhaite seulement faire part de mes questionnements, questionnements révélés par les sentiments de colère, et de tristesse que j’ai ressentis.
Je ne disserterai pas et ne redirai pas ici tout ce qui a déjà été dit, analysé, repris par les médias.
Je souhaite seulement faire part de mes questionnements, questionnements révélés par les sentiments de colère, et de tristesse que j’ai ressentis.
35 ans après, où en est le témoignage à MdM ?
Au commencement était le témoignage. Le témoignage, nous n'avions que ces mots à la bouche. La magnifique épopée de L’Ile de Lumière , ce bateau qui avait fait connaître au monde la tragédie des boat people en Mer de Chine, venait tout juste de s'achever et notre nouvelle association en sortait auréolée de toute sa gloire. Bernard Kouchner ne nous avait-il pas persuadé que l'humanitaire devait être avant toute une permanente dénonciation ? Elle nous différenciait, du moins l'affirmait-il, de MSF et bien sûr de la Croix-Rouge engluée dans son passé et son silence coupable face aux camps d'extermination !
Ellipse en solstice : 512 blagues de médecins sur les médecins
A Médecins du Monde, il y a … du monde !
Oh, il ne s’agit pas là de dénombrer celles et ceux qui font Médecins du Monde, mais il s’agit de s’intéresser à nos déterminants socioculturels. Non, on ne fera pas référence aux ouvrages du S2AP pour apprécier quelques aspects de nos us et coutumes et l’on ne fera pas non plus référence au code de déontologie et autres chartes humanistes qui accompagnent la genèse du projet associatif.
Oh, il ne s’agit pas là de dénombrer celles et ceux qui font Médecins du Monde, mais il s’agit de s’intéresser à nos déterminants socioculturels. Non, on ne fera pas référence aux ouvrages du S2AP pour apprécier quelques aspects de nos us et coutumes et l’on ne fera pas non plus référence au code de déontologie et autres chartes humanistes qui accompagnent la genèse du projet associatif.
La liberté a un prix
La liberté à un prix. Eux, ils ont payé le plus lourd, celui de leur vie. Comme d'autres avant eux, et malheureusement, comme d'autres à l'avenir.
Népal… Médecins du Mal ?
« Médecins du Mal », tel fut mon malheureux lapsus pour évoquer le Népal le jour de mon hésitante présentation au conseil d’administration. Je suggérai alors l’adhésion de nos compagnons de route comme une valeur ajoutée à notre association, en écho à celle de Surendra, népalais et acteur anonyme à Médecins du Monde.
« Après Ebola, il n’y aura plus de prisonniers à Kindia »
Les mots de Cellou Baldé sont sans équivoque. Maître de recherche en maladies tropicales à l’Institut Pasteur de Guinée, Cellou est aussi coordinateur bénévole entre MdM et la Kindianaise d’assistance aux détenus (KAD) sur le programme de santé et d’hygiène de la prison de Kindia. Aujourd’hui, Cellou est inquiet. Alors que MdM a prévu de se retirer du projet au vu des améliorations réalisées depuis 2013, l’apparition de l’épidémie d’Ebola a eu des conséquences directes sur l’économie du pays et a fortement contribué à la dégradation des conditions de détention des prisonniers de Kindia. Selon lui, les prisons sont aujourd’hui livrées à elles-mêmes et ne constituent plus une priorité pour l’État. Voici son témoignage de la situation sur place.
Article Paru dans Le Raban , octobre 2014
Ebola et après ?…
Gilbert Potier, directeur des opérations internationales
Dès l’aéroport le ton est donné. Descendus de l’avion nous formons une file indienne pour entrer dans l’aérogare de Monrovia : il faut se laver les mains à la citerne d’eau chlorée posée sur un trépied près de la porte. Puis des agents sanitaires masqués et gantés vérifient notre température frontale. Mal réveillés de leur vol nocturne, les passagers attendent patiemment leur tour. Ils sont uniformément vêtus : chèche négligemment noué autour de leur cou piqué de barbe, gilet kaki à poches multiples, chaussures de trekking. Blancs pour la plupart, ils échangent quelques phrases courtes dans un anglais teinté d’accents divers, et en rient. Tandis que nous patientons sur le tarmac dans l’atmosphère moite du petit matin, des employés des Nations Unies déchargent d’un avion-cargo des véhicules blancs tous terrains flambant neufs et déjà siglés UN. Soignons-nous encore ?
Soigner, témoigner, telle est la devise durable de MDM. Elle traverse ce journal. Le plaidoyer s'y est sans doute rajouté. Dans les années 90, pardonnez cette affectation d'ancien combattant, rédigeant pour Actualités un article sur nos actions, je l'avais introduit ainsi : «Certes nous soignons… Mais témoignons-nous vraiment ?» Ce numéro du journal, ce que j'ai pu entendre aux Universités d'automne, d'autres sensations me font me poser la même question quant au premier terme de la devise. Soignons-nous encore ? Cette question, j'espère, va choquer la plupart d'entre nous, mais posons-la nous.
Jerusalem, living back to back
Alejandra Garcia Paton, chargée de plaidoyer MdM-France sur la Mission Palestine
After almost five hours in a room with more than 10 gorgeous blonde Russian women (the common element between them and me I haven’t found out yet…), waiting to be questioned in a harsh and impolite way things like “Do they pay you for your work ?”, being told off for having gone to the toilet and not been able to eat or drink I finally saw the light blue board “Welcome to Israel”.
Avoir le sentiment de comprendre
L'intellectuel spécialiste de la démocratie Pierre Rosanvallon a lancé une initiative sur le web en permettant à tout un chacun de "raconter la vie"...
Kamel Mohanna : La situation des réfugiés syriens est catastrophique et explosive
Président fondateur de l'association Amel, la seule ONG libanaise à dimension internationale et qui est de surcroît laïque et apolitique, le Dr Kamel Mohanna est devenu le spécialiste des réfugiés syriens au Liban. Au moment où se tient une conférence internationale sur le sujet à Berlin, il expose le problème et propose des solutions.
Article mis en ligne par L'Orient Le jour , le 29 Octobre 2014
Article mis en ligne par L'Orient Le jour , le 29 Octobre 2014