Travail du sexe et migration au Mexique : l’émancipation des femmes par les femmes

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Photos de Nadja Massün pour MdM

Depuis un an et demi, MdM et son partenaire Brigada Callejera ont formé une trentaine de femmes à devenir promotrices de santé dans la ville de Tapachula au Chiapas. Elles qui travaillent (ou ont travaillé) dans les bars des « zones de tolérance »*sont ainsi devenues animatrices de prévention auprès des migrantes travailleuses du sexe de la région du Chiapas. Notre projet étant fondé sur leur émancipation, elles ont très activement contribué à l’élaboration des objectifs et des actions mises en place telles que les tournées nocturnes et les tests de dépistage. En novembre 2015, leur groupe s’est constitué en association civile indépendante MUjeres MIgrantes y Mexicanas en Acción contra la Violencia (MUMIMAV).

Photo de Nadja Massun pour MdM
Photo de Nadja Massun pour MdM
Photo de Nadja Massun pour MdM
Une deuxième chance ?
Photo de Nadja Maasun pour MdM
Photo de Nadja Maasun pour MdM
Photo de Nadja Maasun pour MdM
Émancipation, acte 2 :
Le temps de l’association

 

 

Portraits

Abigail
Abigail
Abigail
Abigail, présidente de MUMIMAV
« Il faut bien vivre
et faire ce que l’on a envie de faire ! »
Maria
Maria
Maria
Maria, secrétaire de MUMIMAV
« J’ai peur pour mes filles, le Honduras est devenu si dangereux ! »
 
Raquel. Photo Nadja Massun pour MdM
Raquel. Photo Nadja Massun pour MdM
Raquel. Photo Nadja Massun pour MdM
Raquel, la première promotrice
« La situation est dramatique,
c’est notre devoir de lutter
contre les naissances non désirées »
 
Lizeth02
Lizeth02
Lizeth02
Liezth, trésorière de MUMIMAV
« En tant que migrants,
nous avons des droits !
Moi je ne les connaissais pas… »
Teresaweb
Teresaweb
Teresaweb
Teresa
« En tant que femmes,
nous devons rappeler aux hommes
qu’il faut se protéger »
Glendaweb
Glendaweb
Glendaweb
Glenda
« Expliquer leurs droits
aux nouvelles arrivées est indispensable
à cause de la violence du racisme ambiant »
 
Karen
Karen
Karen

Karen
« J’ai peur de me retrouver
contrainte à vendre
des services sexuels »

 

Jossye et Meliza 
« Le premier client  qui
a tenté d’abuser
a pris coup de bouteille sur la tête ! »

Guagalupeweb
Guagalupeweb
Guagalupeweb
Guadalupe
« Il vaut mieux de savoir si on est séropositif,
même si ça ne se guérit pas.
On peut se soigner
et bien vivre »
Damaris
Damaris
Damaris
Damaris
« C’est important de se sentir utile »

Publications

Violencia hacia las trabajadoras sexuales y ninos
Violencia hacia las trabajadoras sexuales y ninos
Violencia hacia las trabajadoras sexuales y ninos
Un exemple de fascicule distribué gratuitement dans les bars
(c) MdM et Brigada Callejero
(c) MdM et Brigada Callejero
(c) MdM et Brigada Callejero
Noti Calle, publication rédigée par les femmes lors des ateliers de journalisme animés par Brigada Callejera

 

* Il n’existe pas de loi spécifique sur l’exercice du travail du sexe au Mexique, il règne donc un vide juridique. Cependant à Tapachula (Chiapas) depuis 2014 un règlement sanitaire municipal reconnaît le travail du sexe et délimite des actions pour assurer le respect des droits et de la sécurité des personnes qui l’exercent. Les bars et cabarets où se pratiquent les échanges sexuels tarifés sont considérés comme des « zones de tolérance ».

 

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