Photos de Nadja Massün pour MdM
Depuis un an et demi, MdM et son partenaire Brigada Callejera ont formé une trentaine de femmes à devenir promotrices de santé dans la ville de Tapachula au Chiapas. Elles qui travaillent (ou ont travaillé) dans les bars des « zones de tolérance »*sont ainsi devenues animatrices de prévention auprès des migrantes travailleuses du sexe de la région du Chiapas. Notre projet étant fondé sur leur émancipation, elles ont très activement contribué à l’élaboration des objectifs et des actions mises en place telles que les tournées nocturnes et les tests de dépistage. En novembre 2015, leur groupe s’est constitué en association civile indépendante MUjeres MIgrantes y Mexicanas en Acción contra la Violencia (MUMIMAV).
Une deuxième chance ? |
Émancipation, acte 2 : Le temps de l’association |
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* Il n’existe pas de loi spécifique sur l’exercice du travail du sexe au Mexique, il règne donc un vide juridique. Cependant à Tapachula (Chiapas) depuis 2014 un règlement sanitaire municipal reconnaît le travail du sexe et délimite des actions pour assurer le respect des droits et de la sécurité des personnes qui l’exercent. Les bars et cabarets où se pratiquent les échanges sexuels tarifés sont considérés comme des « zones de tolérance ».