Photo de Christophe Da Silva pour MdM
Médecins du Monde a débuté son intervention en République centrafricaine (RCA) en réponse à la crise politique, sanitaire et sociale que traverse le pays depuis le coup d’Etat du 24 mars 2013. Afin de restaurer l’accès aux soins des populations les plus vulnérables, MdM a d’abord mis en place des cliniques mobiles dans différents sites de déplacés, avant d’orienter son action vers le soutien à des structures de santé. Les services proposés intègrent des consultations pour les survivant.e.s de violences liées au genre (VLG). Des sages-femmes, des agents juristes et des conseiller.e.s psychosociaux offrent une prise en charge aux victimes en fonction de leurs besoins, en partenariat avec les acteurs locaux.
Un photographe s’est rendu sur le projet au mois d’avril 2017, et l’équipe de Médecins du Monde a recueilli des témoignages de survivant.e.s et de personnes qui leur viennent en aide :
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Doctors of the World has started its intervention in Central African Republic (CAR) in response to the political, health and social crisis that the country has been experiencing since the coup d’état of March 24, 2013. In order to restore access to health care for the most vulnerable, Doctors of the World has launched mobile clinics in different locations where displaced population had settled, before steering its action towards support to health facilities. The services offered include consultations for survivors of gender-based violence (GBV). Midwives, lawyers and psychosocial counselors provide care to victims according to their needs, in partnership with local actors.
A photographer visited the project in April 2017, and Doctors of the World team gathered testimonials from survivors and care-providers:
Certains prénoms ont été changés
Some names have been changed
“Depuis que j’ai reçu une prise en charge, j’ai sensibilisé d’autres femmes” “Since I have received treatment, I have sensitized other women” |
“L’état dans lequel se trouvent ces femmes est très difficile” “The condition of these women is very difficult” |
Alice, survivante de VLG
“J’ai aussi été orientée chez une conseillère psychosociale qui m’a écoutée…” “I was also referred to a nurse who listened to me…” |
Andrée-Marie, juriste
“Je veux apporter mon aide aux personnes qui ne connaissent pas leurs droits” “I want to help people who do not know their rights” |
Nicole, survivante de VLG
“J’avais des idées de suicide car mes parents ne m’aidaient pas” “I had ideas of suicide because my parents did not help me” |
Estelle, survivante de VLG
“Après ce qui m’est arrivé, mon mari m’a abandonnée avec mes enfants” “After what happened to me, my husband abandoned me with my children” |
“Nous devons faire des sensibilisations dans nos quartiers pour que les violences cessent !” “We must raise awareness in our neighborhoods so that the violence ceases!” |
Cyril, conseiller psychosocial “En tant que travailleur social, je voudrais apporter une assistance sociale aux survivant.e.s de VLG” “As a social worker, I would like to provide social assistance to survivors of GBV” |
Présentation du programme par l’équipe MdM en charge du projet en RCA lors du Point Info du 5 mai 2017