Ouvert toute l’année, du lundi au vendredi, le CASO fonctionne avec trois salariés (pour 2,5 ETP : coordonnatrice générale, assistante sociale, secrétaire) et 56 bénévoles (17 personnes pour l’accueil, 8 interprètes, 4 agents ou cadres administratifs, 27 soignants, médicaux ou paramédicaux).
Pour le piloter, une instance consultative, le “conseil de mission”, se réunit toutes les six semaines. Le recrutement des bénévoles a été formalisé, ainsi que leur parcours. Si l’activité du CASO a connu une (très légère) baisse depuis deux ans, les personnes accueillies restent nombreuses : 2 243 patients en 2015, dont 1 597 nouveaux, pour un total de près de 5 000 consultations. Et environ 3 000 entretiens d’accueil et d’orientation.
Quelques chiffres pour cerner le public concerné
Il est en majorité masculin (57 %), avec une moyenne d’âge de 36 ans. Globalement, sa couverture vaccinale est faible, et on constate, comparativement à la prévalence observée dans la population générale, une forte prévalence du VIH. 52% des diagnostics sont des diagnostics de pathologies chroniques, dont plus de la moitié n’ont pas été traitées précédemment.
Sur le plan du logement, la situation s’est récemment beaucoup dégradée : si en 2012, presque un tiers des patients (29%) bénéficiait d’un logement personnel, ils ne sont plus que 14,5% en 2015.
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