Sur le pont

“Iraaaaq?” I’m speechless.
“You’ll see. It’s a top mission and it’s challenging!”
On reflection, is “challenging” really the word I’d use to describe this mission?

- «L’Iraaaaq ?» Je reste sans voix.
- «Tu verras, la mission est top et c’est challenging» !
Challenging, après coup, est-ce vraiment le terme que j’utiliserais pour décrire cette mission ?

Conçu par l’agence DDB Paris, le film #NOEXCUSES projette sur les médecins et bénévoles travaillant pour l’association les excuses que nous avons tous un jour formulées pour ne pas avoir à donner. Qui n’a pas, une fois au moins, esquivé dans la rue ce jeune homme au k-way bleu qui voulait nous arrêter pour qu’on l’écoute ? « Je n’ai pas le temps », « je n’ai rien sur moi », « je donne déjà », « la prochaine fois promis… » Prononcées par ceux qui aident et soignent, sur le terrain, les plus démunis, ces petites excuses, parfois légitimes, prennent un sens inattendu…

Le gouvernement géorgien a lancé en mai 2015 un plan national d’éradication de l’hépatite C. Une première phase d’urgence cible les malades les plus avancés de fibrose du foie. Nous nous y sommes intégrés en lançant un programme de traitement pour 250 à 300 usagers de drogues. En nous appuyant sur les travailleurs pairs, eux-mêmes usagers ou anciens usagers nous cherchons à démontrer la pertinence de ce modèle de prise en charge du VHC.
Notre programme pilote et les mobilisations qui y sont liées marquent une nouvelle étape dans le combat que nous menons avec nos partenaires et avec les personnes directement concernées qui témoignent dans ce dossier de l’importance vitale de nos démarches.

« Avant nous pensions notre programme comme un travail auprès d’une communauté, alors qu’aujourd’hui nous cherchons à travailler avec cette communauté » . Tim Leicester, est le coordinateur du programme Lotus Bus de MdM depuis 2011 après y avoir été animateur de prévention.

Paata Porchxide, travailleur pair Photo de Olivier Papegnies   Avec Koka, on on s’est dit qu’on défendrait mieux nos droits, qu’on répondrait mieux aux besoins des...

Nana, médecin pour New Vector Je me sens utile ici au Drop In Center parce que les usagers de drogues sont totalement exclus Je suis médecin...

Guzam Shaphatava (Batura), travailleur social pair, ex-usager Photo de Olivier Papegnies Depuis quand travaillez-vous à New Vector en partenariat avec MdM ? Je travaille à New Vector...

David Kadagidze, 39 ansActuellement bénéficiaire du protocole de traitement Le matin, je retrouve mes amis pour aller au centre de méthadone en voiture.  Je dois...

J’ai commencé à travailler en 2012 au sein de l’association New Vector, partenaire de MdM. Je suis travailleuse pair auprès des usagers de drogue. Depuis mai 2015, j’accompagne également les bénéficiaires recrutés par MdM pour le traitement de leur hépatite C.

Je travaille dans le domaine de la RDR depuis 2004. En 2006 j’ai lancé l’association New Vector, une association d’autosupport, c’est-à-dire d’usagers de drogues. C’était la première organisation à avoir ce statut en Géorgie et dans le Caucase du Sud. Comme la loi géorgienne est l’une des plus sévères parmi les pays de l’ex-Union soviétique, nous avons compris que la création d’une ONG nous permettrait de protéger nos droits.

MdM a décidé (dans le contexte du programme national) de mettre en place un programme « pilote » de traitement pour 250 à 300 usagers de drogues, afin de montrer la faisabilité de traiter les usagers en s’appuyant sur les pairs éducateur, eux-mêmes usagers ou anciens usagers.

À l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, le 17 octobre, Médecins du Monde a publié son 15ème rapport annuel sur l’accès aux droits et aux soins des plus démunis en France et réalisé une très belle exposition place de la République à Paris Ouvrons les portes, regards sur la migration

L’année 2014 s’illustre par une augmentation du nombre de personnes fuyant leur pays en crise ou en conflit et qui frappent aux portes de l’Europe. Ainsi plus de 276 000 migrants ont franchi les frontières de notre continent1, leur nombre aurait triplé en un an. L’extrême dangerosité des routes migratoires les poussent à prendre des risques immenses, ce qui se traduit par des milliers de morts notamment en mer Méditerranée et une exposition accrue à des violences de toutes sortes.

19 septembre 2015 à Rouen, les tentes sont montées, les stands sont dressés et les habitants fourmillent depuis la matinée entre la Cathédrale, l’espace de la Calende et la Halle aux toiles. Plus de 300 associations diverses et variées sont accueillies sur cette septième édition d’A l’asso de Rouen, reflet de l’investissement citoyen de milliers de Rouennais(e).

Depuis plusieurs semaines déjà, des associations humanitaires tirent la sonnette d’alarme sur les conditions sanitaires des quelque 4.000 personnes installées dans ce qu’on appelle "La jungle" de Calais - en réalité, un immense bidonville. Les ministres de l'Intérieur et de la Santé ont annoncé l'envoi sur place d'une mission médicale pour évaluer la situation.

Loin de l'accès aux droits prévu par la loi, les habitants des bidonvilles se heurtent à d'interminables parcours d'obstacles pour se soigner, scolariser leurs enfants ou recevoir leur courrier. Un travail de longue haleine permet de construire quelques passerelles… jusqu'à l'expulsion. C'est le quotidien de Médecins du Monde en Île-de-France.

Depuis le début de l’année, plus de 487 000 migrants ont traversé la mer Méditerranée, tandis que près de 3 000 personnes ont disparu en mer après avoir tenté de rallier l’Europe. La Grèce, principale porte d’entrée en Europe, a réceptionné à elle seule plus de 70 % des arrivées, des migrants d’origine syrienne et afghane débarquant via la Turquie sur l’île de Lesbos. Le « Quotidien » a suivi Médecins du monde et a interviewé le Dr Françoise Sivignon.