Allez…, avouez…
Depuis quelques mois, vous vous êtes équipé d’un cuit vapeur, vous n’utilisez plus votre abonnement chez Picard, ou vous avez enfin sorti tous ces livres de recettes qui vous ont été offerts par ces amis convaincus que des recettes de grand-mère vous donneraient envie d’apprendre à cuisiner… Non ?
Bon, alors depuis quelques mois, vous vous êtes posés ces questions : « qu’est ce que c’est ce truc ?! », « comment ça se cuisine ? », « des légumes de cette taille, ils sont vraiment bios ? »… Non plus !!!
Alors, vous vous êtes satisfaits de ne plus avoir à faire la marché, vous avez découvert des saveurs nouvelles ou retrouver des goûts oubliés… Vraiment pas ?!
Étrange…
Une seule explication ! Vous ne prenez pas vos paniers à l’AMAP du Chou-Raver !
L’Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne (AMAP) créée en avril dernier par quelques salariés et hébergée au siège de MdM a maintenant une cinquantaine d’adeptes réguliers, dont quelques bénévoles des programmes France habitants le quartier.
La plupart prend son panier tous les mercredis lors de la distribution. D’autres s’arrangent en binôme pour un quart de panier ou une semaine sur deux. Une liste complémentaire de 20 sympathisants/intermittents jouent les glaneurs en récupérant les paniers des absents.
Les distributions sont maintenant rondement menées en à peine plus d’une heure.
Tout le monde se félicite de rencontrer parfois des légumes inconnus, mais surtout des collègues méconnu(e)s ! (à moins que ce ne soit l’inverse…).
Quel plaisir de pouvoir parler recettes plutôt que budget prévisionnel et note d’intention ou compte-rendu. Sur son lieu de travail, c’est un plaisir rare que nous aurions tort de ne pas apprécier !
Un exemple de la vie de l’AMAP du Chou-Raver en dehors des distributions :
Une petite virée à Toussacq le samedi 11 octobre pour aider à préparer la choucroute qui sera distribuée bientôt. 700kg de choucroute préparés et du désherbage à gogo qui ont ravi les petits et les grands, et surtout qui ont bien aidé Boris ! Une journée aussi productive qu’agréable !! A quand la prochaine ?
Perspectives 2015
A l’heure des prévisionnels, justement, il est temps de parler de la 2ème année.
Boris Canal, le producteur, va quitter la couveuse* où il se trouve. Ça y est ; c’est le grand saut et les Choux-Raver vont suivre l’aventure avec lui.
En 2015 chacun pourra s’inscrire pour un nouveau contrat. A partir de janvier, non seulement Boris récoltera sur les terres actuelles de Toussacq, mais il commencera en même temps à préparer son propre terrain.
Un peu moins loin de Paris, vers Coulommiers, il faudra forer pour l’eau, installer les tunnels, acheter le matériel, gratter, creuser, retourner la terre, semer, planter…
Les Choux-Raver auront tout loisir de venir aider à ces étapes cruciales pour la suite. Quoi de mieux pour savourer encore plus ce que l’on a dans son assiette que de contribuer à sa production ?!
C’est précisément à cette période que l’engagement en AMAP prendra tout son sens, au-delà de la convivialité des soirs de distribution.
Entre avril et juin, il faudra patienter, attendre que les pousses sortent de terre ; pas de panier pendant ce temps-là**. Une coupure nécessaire qui ne rendra les retrouvailles que plus agréables à la fin du printemps.
Tout cela sera précisé lors d’une Assemblée Générale Extraordinaire début décembre .
Nous espérons donner envie à ceux qui sont loin du siège de créer ou rejoindre des AMAP près de chez eux.
Nous nous félicitons du succès de cette 1ère petite année ( un peu d’auto-satisfécit n’a jamais fait de mal ! Il parait même que le positivisme est un bien contagieux qui fait le plus grand bien ! )
Il nous tarde de voir les Amapiens actuels se réengager et d’autres les rejoindre.
Plus d’info sur demande à amapduchouraver@gmail.com
Amapement votre,
LN et le Collège des Choux-Raver
*un producteur en couveuse bénéficie de la mise à disposition de terres et de matériel pour faire sa propre production sans les frais d’installation et investissement.
**le contrat annuel tiendra compte de cette suspension nécessaire bien sûr.