Photo de Shandy Lejeune
Face à la Chambre d’amour, sur la plage de la côte d’argent qui mène à Anglet, un peu plus de 250 bénévoles, cadres associatifs et salarié-es de MdM se sont réunis les 11 et 12 novembre dernier. Les Journées des Missions France (JMF), grand rassemblement associatif, sont organisées tous les deux ans par une de nos quatorze délégations et la Direction des Opérations France (DOF).
Dans la lignée de Comment s’engager et résister en temps de crise ? (JMF à Sète en 2013) et Accompagner le changement social, pourquoi, comment, vers quoi ? (JMF à Lyon 2015), le fil rouge proposé à cette édition aquitaine a été Citoyens engagés et acteurs de terrain, restons combatifs, restons politiques ! Parce que, comme l’a rappelé Yannick le Bihan, directeur des opérations France, l’engagement passe par une « remotivation permanente pour mieux s’organiser autour de nos combats et, si possible, les gagner. »
Au programme : deux tables rondes, dix ateliers, un vidéomaton, douze stands au marché du dimanche, une présentation croisée de projets innovants et des discussions autour de la feuille de route des Missions France et de ses implications opérationnelles. Sans compter, cela va sans dire, les temps d’échanges informels et festifs.
Dessiner les contours d’un nouveau bâtiment commun, solide et solidaire
mot de conclusions par Françoise Sivignon
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 Le vidéomaton des JMF |
Souffrances psychosociales des personnes migrantes/exilées et apparition des collectifs citoyens
Les tables rondes du samedi ont abordé deux thématiques qui nous interpellent fortement aujourd’hui : la souffrance psychosociale des personnes migrantes/exilées et l’apparition des collectifs citoyens qui bousculent souvent nos modes d’action et nos messages. Très différentes, elles posent la double interrogation de notre capacité à faire bouger les lignes et celles des autres acteurs (institutions, partenaires…), mais aussi et surtout de notre capacité à accepter le changement.
Table ronde : Quelles réponses possibles de MdM face aux problématiques de santé mentale et de souffrances psychosociales des personnes migrantes/exilées en France ?
Modérateurs : Christian Laval, secrétaire général et Philippe Fort, co-pilote du Groupe France et membre du collège aquitain
Centre Primo Levi : Sibel Agrali, directrice
CASO de MdM Bordeaux : Jean-Michel Vermande, psychiatre
MdM Mineurs Non-Accompagnés de Paris : Daniel Bréhier, psychiatre
MdM Calais : Lou Einhorn, psychologue
MdM en Palestine : Maximilien Zimmerman, psychologue
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L’éthique comme fil rouge |
En Palestine, les souffrances mentales sont politiques |
Table ronde avec des membres de collectifs citoyens : comment travailler en réseau avec des collectifs citoyens pour une ONG comme MdM ?
Modérateurs : Philippe de Botton, administrateur et trésorier et Patrick Bouffard, co-pilote du Groupe France et membre du collège Île-de-France
Nantes : Juliane Butsel et Julien Long du collectif MIE 44 et Carine Rolland, MdM
Toulouse : Ahmed et Miretxu du Collectif Lascrosse et Najah Al Bazzou, MdM.
Bordeaux : Alex, sans domicile fixe et Aude Saldana-Cazenave, MdM Bordeaux
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L’imagination et l’utopie face à l’océan A suivre : entretiens avec les membres des collectifs Lascrosse (Toulouse) et MIE 44 (Nantes) |
Les dix ateliers qui ont suivi autour de ces deux thématiques ont permis de poursuivre et approfondir les échanges en petits groupes. (détails dans le programme)
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Le choix des thématiques s’est fait en fonction de deux priorités qui ont émergés sur l’ensemble des opérations en France : la question de la prise en charge des souffrances psycho-sociales des migrants et notre relations avec les collectifs citoyens engagés auprès des migrants. Par ailleurs il est apparu nécessaire d’échanger nos expériences sous une forme vivante et ludique, ce qui a abouti au « marché » du dimanche matin. Les enjeux des JMF – Un temps associatif important, réunissant bénévoles des missions, cadres associatifs, salariés ; Un bilan extrêmement positif sur la forme et le fond, il faudrait une demi-journée supplémentaire pour approfondir certains sujets. |
Fais ton marché du dimanche matin : 12 stands & 7 rotations
L’informel est souvent propice à des échanges pertinents. Pourquoi ne pas le structurer pour faciliter une meilleure circulation et capitalisation de notre intelligence collective ? Favoriser le partage d’expériences, transmettre une innovation ou encore un succès de plaidoyer, communiquer sur les différents programmes de MdM portés par les délégations régionales et leurs acteurs de terrain, tels étaient les objectifs de ce marché organisé par la délégation Aquitaine.
Le principe : des stands avec des “exposants” qui présentent le programme de leur choix aux “curieux” organisés en petits groupes. Toutes les quinze minutes, une vigoureuse sonnerie de vélo indique qu’il faut changer de stand.
Les 12 stands ont été organisés en six pôles thématiques :
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Programmes et Supports |
Une méthodologie favorisant l’écoute active
Les participants ont pu prendre une part active, en valorisant la richesse et la variété des actions de terrain, ainsi que les liens transversaux entre les acteurs des délégations. Une belle interactivité qui a permis à chacune et à chacun de présenter, de partager, de discuter et d’apprendre des résultats de projets, des challenges, des outils et des différentes approches. Éviter les PowerPoints tout en fluidifiant le partage d’informations. Les petits groupes qui circulent provoquent les discussions informelles – les personnes étant plus à l’aise qu’en grande assemblée. La présentation en stand permet aux exposants de créer des supports variés (posters, vidéo…) encourageant ainsi la créativité et l’innovation. Pour tenir les temps de rotation, elle se doit d’être concise, précise et aller droit au but. Une fiche “contact” a également été mise à disposition à chaque stand afin que la discussion puisse se poursuivre après la rencontre.
