Il est toujours intéressant de s’interroger sur les origines d’une adhésion, sur le pourquoi du comment. Pour ma part, ma venue à MdM a commencé par une idéologie et une volonté d’aider et d’agir.
Agir. Où et comment ? Je ne le savais pas, mais je voulais agir.
L’image que j’avais de MdM était des hommes et femmes que je connaissais et qui partageaient avec moi des idées communes.
Ma venue à MdM Ajaccio, section canal historique, a été favorisée par les joies de l’insularité. Quand le médecin fondateur et le délégué régional sont respectivement ma cadre supérieure et un ami ça aide.
A ma prise de fonction de RM pour laquelle j’ai été très fièrement élu volontaire désigné d’office, j’ai découvert que MdM ne s’arrêtait pas aux frontières de la Méditerranée, que l’association avait une vie sur le continent…
Et là, l’aventure a commencé. Telle Dora l’exploratrice j’ai découvert la machine MdM. Il y a un référent pour tout, des hommes et des femmes derrière des mots barbares tels que desk, revue des missions, saisie des données, etc.
Après les visites sur notre île de personnes référentes (merci Audrey, Valérie et Clémentine), me voici embarqué dans les Universités d’Automne de MdM dont la « simple » mission consiste à ré écrire L’ADN et la ligne de conduite de MdM pour les 10, 15 ans à venir.
A mon arrivée à Nantes, première chose, je regardais partout. Où sont Audrey, Valérie et Clémentine? Les seules personnes que je connais physiquement ! Et là, c’est le drame : personne à l’horizon… que des têtes inconnues.
Commence alors un tour de table immense d’environ 45 personnes. Chacun se présente. Au bout de la dixième personne j’ai perdu le fil sur le « qui est qui / qui fait quoi ». Pour finir, j’ai réussi à oublier tous les prénoms excepté celui du chef des missions France et celui du trésorier qui sont naturellement à mes yeux les plus importants (stratégie quand tu nous tiens).
Après la matinée, je décide de me dépersonnaliser, moi aussi, j’enlève le post-it de 3 cm sur 5 avec mon prénom pour aller là où le vent ou la pluie me porteront à la rencontre d’autres personnes … Et là, belle surprise, ce qui m’avait séduit chez les personnes qui m’avaient débauché chez MdM Ajaccio, cette fois canal habituel, était présent chez bon nombre d’entre vous.
Je ne dis pas tous car hélas je n’ai pu converser avec vous tous.
Vient le temps des ateliers qui conforte ma position : un mot aura toujours autant d’interprétations que de personnes le lisant. Mais au-delà de la sémantique, je me sens écouté, entendu, voire pris en compte.
Les échanges deviennent cordiaux et amicaux, je découvre que les membres du CA sont des hommes et des femmes comme vous et moi, qu’ils sont humains, humbles et à notre écoute ; que MdM est certes une grosse machine, mais une machine humaine où même les dirigeants sont dans un partage permanent et non dans un despotisme flagrant. Après cela, je découvre qu’il existe une organisation où chaque voix peut compter, où l’être humain est placé au centre sans regard de qualité, de poste ou de rang social et où les gens qui la composent sont conformes dans leurs actes et leurs paroles au principe de base de leur organisation …
Ce n’était que le début …
Il y a eu la soirée, enfin, « the saturday night fever » pendant laquelle beaucoup d’entre nous ont eu une des plus grandes révélations viticoles jamais connues : j’ai nommé le Miam Miam… Cette boisson légèrement alcoolisée provoque chez l’adhérent de MdM des réactions pour le moins étonnantes : rires béats, bégaiements, forte envie de danser ….
La nuit fut courte, le réveil difficile et la reprise des ateliers sponsorisée par le café mais toujours dans la bonne humeur et animée par cette volonté partagée d’apporter notre pierre à l’édifice.
Vient l’heure du départ et des aux revoir, des aux revoir et non pas des adieux car je reviens de ces UA plus MdM que jamais. A bientôt donc, sur mon île où chez vous, car peu importe le lieu, il y aura toujours MdM entre nous.
PS: Un grand merci à la délégation de Loire-Atlantique pour son organisation et sa sympathie.