Mon ami Fabio, maintenant que tu es parti …

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Qui va nous engueuler parce que l’on ne sait pas ce qu’est un moteur V16 à soupapes catalysées ?

Qui dira tout haut, ce qui se murmure ailleurs ?

Qui va nous faire rire en narrant des histoires et des anecdotes comme tu le faisais si bien avec un humour aussi affiné que la lame de ton inséparable couteau ?

Tu étais aussi souvent empli d’une certaine tristesse, non pas sur ta propre vie, mais sur ce qu’est devenue l’humanité et sur ce monde que tu ne reconnaissais plus, mais tu aimais profondément: les hommes.

Tu m’avais accordé ta confiance et cela m’a rendue aussi fière que si j’avais escaladé le Mont-Blanc en tongs.

Tu es mort comme tu as vécu, en combattant.

Et jusqu’au bout tu as pu, comme tu le voulais, te regarder dans la glace sans avoir à baisser les yeux. Droit dans tes bottes de cow-boy.

 

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