La terre n’en finit pas de changer à St’O ! C’est ce que nous avons pu constater avec Moussa cette semaine lors d’une journée impromptue en Seine et Marne.
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Boris aimerait beaucoup reprendre sa plus belle plume pour vous raconter tout ça lui-même. Oui mais voilà… les journées n’ont que 24h… même loin de la folie parisienne.
Et à St’O c’est aussi un peu la folie ;
Évidemment l’année prochaine, il n’y aura plus besoin de faire creuser des tranchées tout au tour du terrain et d’y installer l’irrigation.
Il n’y aura plus besoin de patienter de longues semaines que les 1500m² de serres soient construites. Ce ne sera plus nécessaire d’enterrer les bords de serres dans le sol. D’installer la récupération d’eau de pluie pour que les terrains ne soient pas inondés mais la marre toujours remplie.
Plus besoin d’installer un local technique sur le terrain, un cabanon pour le petit matériel et un autre pour les pauses cafés, de construire les chambres froides.
Plus besoin de croiser les doigts pour que le permis de forer soit enfin délivré et que la pompe fasse enfin couler l’eau dans tout le circuit.
L’année prochaine, plus besoin de perforer au brûleur des kms de bâches.
L’année prochaine, plus d’ouvrier, plus d’aller retour chez les fournisseurs, plus d’attente des retardataires…
En attendant, tout ça est indispensable et s’ajoute au quotidien du maraîcher qui compte bien nous livrer nos prochains paniers en juillet comme prévu :
Travailler les parcelles de terre par planche, avec le tracteur. Y déposer de l’engrais*.
Installer les bâches percées régulièrement en fonction du légume attendu (tout les 75 cm pour les courgettes, tous les 50 pour le céleri, 15 pour les oignons mais 30 pour les salades, etc.)
Réceptionner ou aller chercher les plans ou graines.
Planter (enfin !)
Arroser (encore une chose qu’il ne sera plus nécessaire de faire à l’arrosoir ou la lance à eau dans quelques semaines, quand l’irrigation sera opérationnelle)
Couvrir et découvrir sans cesse de voile ; pour protéger du froid, du chaud, des limaces, des lapins…
La journée se termine. Boris aimerait beaucoup vous écrire pour vous donner les nouvelles de St’O… mais ce soir il reste la compta, l’encaissement des chèques des amapiens, l’administratif repoussé déjà depuis plusieurs semaines…
Des choux, salades, betteraves, céleris, courgettes, oignons, ails, fèves, échalotes, pommes de terre sont plantés. Il en reste…
Les pieds d’aubergines et tomates sont livrés et attendent impatiemment d’être mis en terre sous les serres. Bientôt, bientôt…. Poussez pas les tomates ! Ca vient !
Amitiés aux Choux-Ravers et sympathisants
LN (& photos de Boris pour la plupart)
*Bio évidemment ! Du compost de lin ou engrais vert (mélange d’avoine e de vesce « semé avec délicatesse » dixit Boris !)
