Hommages de la communauté MdM à Babeth (Elisabeth Lusson)

À Babeth.

Les mots que mettait Médecins du Monde sur les maux du monde, n’étaient pas ceux de Babeth !
Médecins du Monde brut de désir, d’humanitaire, d’utopie, l’avez accueillie, lui proposant simplement une place, sa place.

Cette place, elle l’occupait en se préoccupant peu des tenants et des aboutissants qui animaient la profondeur parfois vaine de nos débats.

Un décalage innocent, qui lui permettait d’accueillir ainsi l’appel d’un ancien Premier Ministre : « Ne quitte pas mon chéri je fais un appel micro, je l’ai vu partir aux toilettes » puis d’entendre sidéré, au micro « Claude, Michel Rocard pour toi au téléphone ».

Nous étions quelques-uns, bavardant près de l’accueil où officiait Babeth, nous restâmes cois, estomaqués, soufflés, par le manque de distances convenues, qui fait que nous parlons différemment à un inconnu, à un ami ou à un premier ministre !

Elle non, c’était Babeth !

Bien sûr, la situation était triviale, inadaptée, inappropriée !
Mais en requérant une bienséance de cour, nous commencions par nous faire à l’idée que pignon sur rue nous obligeait ! Nous n’y avons point vu les prémisses d’y laisser un peu s’y faire grignoter notre âme !

Il faudrait connaître les programmes, depuis leurs réels, de Tataouine, Pétaouchnock, ou Cambrai, pour comprendre que, quand tu appelais en urgence ou un peu désespéré le standard de MDM et passais par le SAS désopilant de Babeth, tu prenais un grand bain d’amour et de tendresse, te couvrant d’une voix rauque de titi parisien, de bisous et d’autres notions indispensables, ragots et commérages, sur l’état de la maison, sa lecture chimérique des crises du monde, sur Philippe notre sans domicile fixe du 62 rue Mercadet qui revendiquait son droit sur les lieux antérieurement à l’acte de propriété de Médecins du Monde, quelle leçon ! La santé de son chat, ses renoncements multiples à des consommations cocasses et ses péripéties amoureuses.

Tu sortais de ce « sas » transformé !
D’abord, certain que tu étais bien à Médecins du Monde, et nulle part ailleurs.
Ensuite, tu venais d’avoir un résumé de la maison par un prisme, qu’elle seule pouvait offrir.
Sortant enfin de ce bain de jouvence, tu attaquais les discussions techniques avec un Desk, la compta, la log ou les RH, apaisé, à distance critique, mettant du relatif à beaucoup d’injonctions techniques ou administratives.

Quand tu revenais du terrain, ou que tu surgissais de ta banlieue, de ta province, pour une réunion ou une AG, Babeth, t’accueillait, c’était bien mieux qu’un badge pour rentrer, elle te sautait au cou, t’embrassait et donnait une surdose d’humanité décalée.
Du coup, les assemblées Générales, les négociations, comptes-rendus, réunions, groupes de travail, commençaient et s’achevaient par les interpellations simples, modestes, décalées de Babeth t’obligeant à descendre de ton piédestal d’opérette, tu n’étais plus Médecin, Président, Directeur, Coordinateur, Administrateur, Référent de CI ou chargé de Ça, cela t’obligeait à revenir à l’acte simple et premier de ton engagement, le pourquoi de ta présence en ces lieux, à cet instant ici, à Médecins du Monde et pas ailleurs.

Babeth, un grain de sable dans une mécanique bien huilée ! Il y en avait d’autres !
La singularité dont nous rêvions pour Médecins du Monde ne dépendait pas d’elle, ou d’un seul, c’est faux !
Mais elle a tenu sa place, elle a co construit elle aussi cette association, d’une façon aussi importante que tous ceux de nos camarades qui ont été les inventeurs ou les acteurs des plus beaux de nos programmes.

Babeth avec son baroque, loin de la norme et des standards, à l’occasion d’une montée en puissance, une crise de croissance, d’une plus belle notabilité, nous lui avons trouvé une place dans un placard, un bureau un peu caché, une place de complaisance, nous ne sommes pas des monstres.
Une mise à la norme, nous nous embourgeoisions, et notre âme, à notre aveuglement, s’y est faite un peu plus égratignée !

Qu’y avons-nous gagné ? Rien ! Perdu… Des petits riens !

La crise des financements institutionnels, crise symptôme de bien d’autres crises, est fondamentalement disruptive !
Je m’interroge ! Où est l’essentiel ?
Désirer l’ascèse plus que s’y contraindre !
Le faire avec, plus que le faire faire !
La quête d’un humanitaire, moins normatif, plus singulier, unique, à hauteur d’homme : retrouver Babeth, toutes les Babeth….

Babeth nous amena tous ses gros maux et ses petits mots, sans chichi, c’est cadeau !

Babeth, un tout petit clou salvateur dans la chaussure, un antidote à la bien-pensance et au politiquement correct, loin de la science politique et des grandes leçons d’humanitaire.
Si on ne t’oublie pas, comme les grands anciens, camarades disparus qui habitent nos âmes, avec eux et comme eux, tu protègeras la belle utopie : Médecins du Monde.

Merci Babeth.

Chère Babeth, si tendre et drôle, dont la voix chaleureuse et aimante lorsque nous appelions depuis des terrains difficiles étaient déjà un réconfort.

Hello la Boussole, Je me souviens avec Bonheur des appels relayés par Babeth lorsque je cherchais telle ou tel à MdM, lorsque j’étais président du comité des donateurs 2000- 2004/2005. C’est avec de sérieux pincements au coeur que j’ai appris son décès; non que je fusse proche de Babeth. Son excellente humeur, sa joie de vivre, et sa passion à voir passer tout le petit monde MdM quelque soit son activité, rendait le hall du navire du 62 rue Marcadet comme l’éclosion d’un brin de muguet espiègle et amusé d’être là… un bonheur de l’entendre, accompagné ses propos d’un léger mouvement de tête. Babeth avait le don de rendre heureux alors que ses conditions de vie n’était pas – ce qu il ya de mieux au monde – si je me rappelle certaines discussions. Voix si reconnaissable, voix si précieuse, je te regrette, comme on regrette de n’avoir jamais été suffisamment présent, au près de tous et de chacun. Denis DROUHET

Chère Babette, nous sommes en 1996 et je viens d’intégrer MDM pour quelques mois… qui se transformeront en 23 belles années. Médecins du Monde bonjour ! Ton sourire chaque matin, ton amour des chats, tes anecdotes sur la radio ou tu avais travaille… et puis tes appels micros… un jour j’entends Isabelle ta maman est a l’accueil… avec ton goûter… j’en ris encore. Merci Babette. J’espère que tu fais rire tout le monde la-haut et que tu es en paix. Mes pensées vont vers ta familles et tes proches.

C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de Babeth. J’ai eu la chance de la croiser dans le cadre de mon engagement associatif : sa voix, son accueil, sa vivacité et sa joie de vivre ont toujours illuminé nos échanges. Blonde, pétillante, les cheveux courts et le sourire éclatant — elle incarnait à elle seule la chaleur et l’élan de votre association. Je garderai d’elle le souvenir d’une présence rare, vive et précieuse. Je vous adresse mes pensées les plus sincères et vous assure de toute ma sympathie en ces jours douloureux. Dr Isabelle GIBERT

Babeth, le sourire et le bonjour du matin qui illuminaient notre journée. sa voix inoubliable lorsque faisait un appel micro. Les “ma chéri”, ta gentillesse, tes petites recommandations lorsque nous partions le soir, le “fait attention en vélo” qui rappelait à l’ordre. Je pensais encore à toi il y a deux semaines en passant devant Marcadet. Merci à toi pour tout, repose en paix.

Babeth c’était l’accueil, le lieu autant que l’essence de la fonction, comme si un esprit accueillant s’était incarné. D’une adaptabilité sans faille au quotidien comme à l’incongru inimaginable pour quelqu’un d’autre. Capable de dénicher dans les quelques minutes précédant l’ineluctable coupure de la précieuse communication passée depuis une très lointaine poste d’un pays incertain, la bonne personne au right moment. Des super pouvoirs, quoi. Repose en paix, tes œuvres t’ont suivie.

Merci Babeth d’avoir été là pendant toutes ces années, avec ta voix si reconnaissable qui nous donnait le sourire à l’autre bout du fil. Grâce à toi, on se sentait vraiment accueilli.es, chez nous, dès qu’on poussait les portes de Marcadet. Je pense à toi, à tes proches.

Première voix que j’ai entendue en arrivant à Marcadet en 2013. Une voix rocailleuse, franche, drôle, qui racontait ses virées en 2CV jusqu’en Afrique de l’Ouest comme si c’était le bout de la rue. Repose en paix, Babeth

Merci Babeth pour avoir donné un sens au mot accueil dés mes débuts comme étudiant/stagiaire au siege de MDM, au millénaire dernier, pour tes bonjours et ta gouaille dés le matin, pour ta présence au bout du fil, pour tes annonces micro à une époque ou – sans téléphone portable – c’etait le seul moyen de savoir que quelqu’un qu’on attendait (ou pas) était arrivé, ! Repose en paix et toutes mes pensées les plus chaleureuses à ta famille.

Babeth, que de souvenirs, que de fous rires avec toi, ton histoire de vie te donnait tout pour savoir comment soutenir et aider les autres, Babeth la blonde et Marie Julie la brune, un art d’accueillir partagé, une immédiateté de confiance, les gens qui repartent avec plus de force : MdM comme on l’aime. Que de rencontres sur la même ligne de métro le matin en grognant de concert 🙂 On te garde dans notre coeur, dans nos oreilles avec ta façon de dire Médecins du monde bonjour avec lequel chacun de nous souriait immédiatement merci de tout Babeth, je t’embrasse

J’ai quitté MdM depuis bien longtemps mais de grands souvenirs me restent, notamment celui de mon premier jour au Siège à Marcadet où tu m’as accueilli, complètement perdu au milieu du hall, avec ton sourire un peu ironique mais tellement bienveillant. Par la suite, j’ai beaucoup partagé avec toi des moments parfois heureux, parfois tristes, mais où tu avais toujours le bon mot qui fait du bien. Ta disparition me fait de la peine. Je t’embrasse bien fort.

Un jour d’août, alors que je déjeunais avec une amie rue Ordener, celle-ci a commencé à avoir des contractions, il faut dire qu’elle était très enceinte. Revenues chez elle, rue Doudeauville, à quelques encablures du Siège, perte des eaux, j’appelle un taxi. 10 mn d’attente dans la rue, le taxi n’est jamais arrivé. Ni une ni deux, je décide d’appeler Babeth alors que nous marchions sur le boulevard Barbès, en direction de Marcadet. Le coup de fil a été rapide et concis : » Babeth, c’est la merde, j’ai une amie qui va accoucher, est-ce que tu peux appeler un taxi, on est là dans 5 mn ». 5mn après, un taxi nous attendait devant le 62. 2h après mon amie avait accouché. Voilà, ça c’était Babeth !

Repose en Paix Babeth. Tu nous laisses en bel exemple de Communication par le sourire, le rire, tes yeux parlaient d’ eux mêmes, ton engagement pour MDM. Toutes mes Pensées à tes proches

C’était il y a 35 ans. Au standard, à l’accueil, il y avait Babeth et puis les autres. Babeth était le premier contact avec MdM, un peu son identité Elle n’avait pas eu une vie très facile mais nous étions sa famille Inénarrable, gouailleuse souvent mais grave quand c’était nécessaire Je me souviens d’une soirée de folie, après le passage à la télévision d’Alain Deloche qui avait fait un appel pour trouver des familles d’accueil pour des enfants de la Chaîne de l’Espoir, et elle était restée, comme une vingtaine de salariés pour répondre jusqu’à plus de minuit aux appels, vaillante petite soldate, fétu luttant dans le déferlement d’appels Et puis quand un expat, accueilli à 3 heures du matin par Rosa, dormait encore dans le petit appart en face du standard, elle veillait sur son sommeil en nous appelant à modérer nos voix Et puis… Que la terre te soit légère ma Babeth

Babeth tu étais un rayon de soleil quand j’arrivais à MdM ! ton sourire et ta bonne humeur (ou moins bonne humeur selon les jours mais toujours sympa :)) Merci pour ta gentillesse et les fous rire! Tu fais partie des images inaltérables de MdM et de son histoire; Encore merci 🙂

Babeth, je garderai en mémoire ton sourire, ton rire, ta voix, tes yeux qui pétillent, ta gentillesse. C’était il y a longtemps, mais parfois je te croisais encore à la Boule Magique rue Oberkampf près de chez moi et on se remémorait MDM d’antan 😅 Merci pour ce que tu nous as apporté, merci d’avoir été toi ❤️

Babeth va nous manquer ! Plein de souvenirs joyeux avec elle. Elle a marqué une belle époque de MDM où on se sentait un peu en famille grâce à elle. Nos pensées affectueuses à sa famille et ses proches

Une voix célèbre de MDM disparaît. Très chère Babeth si gentille, si souriante, tu vas nous manquer. Je me souviens de nos fous-rires, des histoires parfois abra-cadabrantes, de ton caractère , tu ne te laissais pas faire. Tu connaissais tout le monde et nous étions fiers d’être tes chéris. Très triste. Mes sincères condoléances à toute ta famille et tes proches. Adieu et bon vent!

Bonjour et merci d’avoir ouvert une page pour rendre hommage à Babeth. merci aussi pour la photo. Chère Babeth, je me souviendrais toujours de ta voix et du sentiment d’être à la maison quand j’appelais du terrain et que tu me répondais avant d’orienter mon appel. et puis quand j’ai travaillé au siège des discussions animées et des rires pendant les moments de pause. Tu nous manquais et tu nous manqueras beaucoup. Stéphanie

Merci Babeth de ton accueil toujours efficace et affectueux. (J’efface tes coups de gueule…bien souvent justifiés) Pilier d’un MDM d’une autre epoque tu nous as toujours été prodigieusement utile dans nos missions. Bon voyage en paix.

La voix , le sourire de Babette m indiquait immédiatement que j etais arrivée à MDM J adorais son rire et la façon si lumineuse d accueillir Pas besoin de se présenter au téléphone elle reconnaissait immédiatement nos voix et si attentionnée Quelle belle dame ! Myriam Costa

Chère Babeth, Toujours l’impression de rentrer à la maison quand tu nous accueillais à l’entrée de la rue Marcadet,interpellé par ton légendaire”ça va, mon chéri.” Tu vas nous manquer! Affection à toute ta famille. Patrick David de Reims

Babeth, Tu vas vraiment manquer. Que de souvenirs Je me souviens que plusieurs fois a Marcadet tu me faisais des appels micro “Samir ta maman en ligne” j’arrivais et te disais Babeth arrête c’est gênant mais droite dans tes bottes tu recommençais a chaque fois 😘🙏

C’était il y a 30 ans. Mon bureau était à côté de l’accueil, j’étais aux premières loges quand tu accueillais quelqu’un au siège, répondais au téléphone ou faisait une annonce au micro. Chacune de tes parole était une surprise, sources de beaucoup de fous rires et parfois d’agacements qui donnaient encore plus de relief à ton inégalable personnalité. Que la terre de soit légère.

Aujourd’hui, je prends un moment pour rendre hommage à Babeth qui m’a beaucoup touché. Notre voyage avec MdM à Madagascar en 1998…quelle belle aventure ! Malgré la distance et ton départ à la retraite en 2018, nous avons su garder le contact. Tu vas également manquer à tous ces chats que tu as si généreusement sauvés et aimés. Merci, Baboun, comme j’aimais t’appeler, pour tout ce que tu as apporté à ma vie et à celles de ces petites âmes. Tu vas me manquer. Mes plus sincères condoléances à sa famille, ses amis. Zohra

Ma chère Babeth, Tu étais si gentille malgré le fait que tu nous rouspétait de temps en temps. Je garde le souvenir de ton visage lumineux, bien maquillé, cheveux blonds très courts et ton beau sourire quand j’arrivais: “ça va ma chérie?” avec ta belle voix d’actrice… Chère Babeth, ma collègue de travail de plus de 20 ans! Repose en paix pour l’éternité. Et je fais parvenir toutes mes condoléances à ta famille. Martha Poste 1456 de 1993 à 2016

ta voix rebelle éternelle

Babette était notre amie Elle connaissait chacun d’entre nous, ou nous allions quand nous serions de retour . Elle vivait MDM intensément , je me souviens de sa voix de son rire et de ses encouragements ! Merci Babette Patrick Aeberhard

Babeth, un phénomène comme je n’avais jamais connu ! Elle m’accueillait par “ma chérie” me parlait de ses chats qu’elle nourrissait..me racontait des anecdotes que j’écoutais, elle adorait ça. Comment oublier ses appels micros, ses éclats de rire, son sourire.. Proche de sa sœur, de son neveu, adorait sa nièce, dont elle me parlait souvent. Je tiens à leur transmettre tout mon réconfort et mon courage pour traverser ces moments si difficiles. Nancy

A Babeth, nous avions encore parlé de toi il y a deux semaines. A jamais dans l’Histoire de MDM. Merci pour ton professionnalisme ta bonne humeur et parfois tes coups de gueule. Repose en paix. Je t’embrasse. Omar

Chère Babeth, il a presque 30 ans, c’était toi ma première voix à mdm, et quelle voix ! De ton autre voie, on sentait les blessures, la dureté de la vie mais aussi cette gouaille inimitable et cette force de caractère mais toujours attentive aux autres. Dans ce monde trop lisse, les aspérités font un bien fou. Je m’associe à la peine de ta famille et repose en paix.

fare thee well Lizzy: you will be sorely missed.

Nos plus sincères condoléances à la famille pour le décès de son proche. Qu’il repose en paix. Susan de la Mission Palestine

“Médecins du Monde bonjour …” disait elle de sa voie rauque et un peu trainante !! Babeth, la signature téléphonique de l’association Babeth, un des symboles d’une autre époque, de “l’ancien MDM” Babeth, personnage haut en couleur, parfois raleuse, mais toujours souriante et prête à un renseignement, à donner un coup de main Elle nous a manqué quand elle a pris sa retraite La nouvelle de son décès me rend vraiment très triste et je m’associe au chagrin de sa famille

Tu me fais souvenir d’un temps que les moins de X ans chez MdM ne peuvent pas connaitre. Ni tes annonces micro, auxquelles ta voix apportait une teneur surprenante pour qui n’était pas prévenu.e de leur origine. J’avoue avoir détourné ton magique outil de travail un soir de « before ». Histoire de rire, c’était si tentant 😁 ! Jacques Tati – Les vacances de M. Hulot / https://www.youtube.com/watch?v=iE3QROGW3Ew Aurevoir Babette, repose en paix maintenant.

Merci Babeth pour ta patience et ta gentillesse lors mes appels, une voix inoubliable qui incarnait MDM d’une certaine époque. Merci à toi et repose en paix