C’est un fait : ce monde n’est pas celui des Bisounours. Mais pourquoi ne devrait‐il pas prétendre à y ressembler un peu plus ? L’idéal est fait de ce que la réalité laisse espérer. Par conséquent, MdM — depuis sa création — s’engage à inscrire son action au service de la justice sociale.
Sans mauvaise allusion, le changement c’est maintenant. C’est à vous, en tant qu’acteur de la solidarité internationale ; à nous, étudiants qui nous préparons à travailler dans le secteur, de créer ce changement social et de l’accompagner. L’objectif est de pallier le repli identitaire que l’on voit poindre aujourd’hui en France. Les réponses résident dans une intelligence collective construite autour de plus de démocratie participative et de plus d’ouverture. Selon nous, le mode de gouvernance associative de MdM reflète la possibilité de relever ce défi. L’action de plaidoyer apparaît comme votre levier principal pour peser dans les politiques qui sont menées et les décisions qui sont actées. Ainsi, la mobilisation sur les questions liées à l’accès aux soins pour tous et à la réduction des risques reste la priorité. De plus, MdM est depuis longtemps mobilisé en faveur des publics migrants et demandeurs d’asile qui veulent être accueillis en France, et plus généralement en Europe. Nous avons pu remarquer votre volonté de vous positionner clairement sur ce sujet qui enflamme l’actualité. MdM doit réactiver le rapport à la citoyenneté, collaborer avec d’autres organisations solidaires pour porter un projet commun. L’union fait la force, celle de cet engagement : rendre visibles les invisibles. Il est essentiel de leur donner la parole pour mieux appréhender les solutions qui doivent leur être apportées.
In fine, ces JMF ont une nouvelle fois été l’occasion pour MdM de s’interroger. Cela vous a permis d’échanger des idées, suggérer des hypothèses et rechercher des solutions concrètes. Quant à nous, cette expérience a été l’opportunité de mieux appréhender les problématiques que vous traitez, et mieux cerner les enjeux auxquels vous faites face.
Avec ce nouveau numéro du Raban, si les participants des JMF vont pouvoir revivre l’événement, les absents eux, vont pouvoir se mettre à la page. Nous vous laissons le soin de la lecture.