La RdR pour les nuls

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La réduction des risques (RdR), tout le monde en parle à MdM, personne ne sait ce que sait. Enfin presque. Nous avons quand même tous saisi que c’est une des 5 priorités d’action de MdM. En jetant un œil sur le site internet, on y apprend « qu’ il s’agit de réduire les risques liés à l’usage de substances psycho-actives d’une part, et aux pratiques sexuelles à risques d’autre part, en apportant une réponse médicale, psychosociale et communautaire. »  Et pourquoi ne pas demander aux personnes directement concernées ?

Batura, travailleur pair   Maia, personnel de santé à la clinique Neolab
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« La RdR c’est l’écoute, le travail avec le bénéficiaire. C’est essentiel de décider de ce qui est le mieux pour lui ensemble. On ne le juge pas, on est dans un rapport d’égal à égal. La RdR c’est de l’éducation à la santé : les bénéficiaires doivent être accompagnés, encadrés pour éviter les cas de réinfection et leur permettre d’appliquer les bonnes pratiques pour empêcher la transmission du virus (VHC) »

 

« La RdR c’est le rôle du travailleur social. Son accompagnement  des usagers de drogues est primordial car sans eux nous perdrions le contact avec ces personnes »


Nana, médecin au Drop-in center   Irina, travailleuse paire
 

« La RdR c’est un projet qui réduit les souffrances. Elle apporte du positif : le programme de  substitution à la méthadone, le programme d’échange  de seringues, la communication avec les usagers, la communication d’informations. La RdR est bénéfique car elle peut permettre de réduire la prévalence de l’Hepatite C, les MST, et permet de réduire la morbidité / mortalité. »

 

« La réduction des risques devrait être adoptée par tous les pays. Si on m’avait transmis les concepts de RdR, je n’aurais pas attrapé l’hépatite c, j’aurais adopté les bonnes pratiques. La RdR aurait préservé ma santé. La RdR pour moi c’est la diffusion de messages de prévention / d’information, la distribution de matériels. Elle permet de se reconnecter au monde, de se ressocialiser »


Wladimer, bénéficiaire   Tamuna, coordinatrice médicale MdM
 

« La Rdr c’est la vie. Sans elle, je n’aurais jamais pu faire partie du programme de traitement hépatite C et je serais resté malade. Elle permet de rester vivant »

 

« La Rdr c’est une approche large et globale. C’est  une approche humaine envers les usagers. Ça permet de réduire non seulement les risques pour la personne mais aussi  de protéger  son entourage »


David, bénéficiaire   Paata, travailleur pair
 

« La RdR ça réduit les risques pour la vie. Grâce à la RdR, j’apporte à la vie et la vie m’apporte »

 

« La force de la RdR c’est d’améliorer la vie et la santé des usagers, de les soutenir et de réduire les risques de transmission, de maladie »


Zvihad, bénéficiaire   Natia, travailleuse sociale
 

« La RdR c’est la sécurité. On nous donne du matériel propre pour éviter les infections. J’ai appris beaucoup de choses : comment maladies se transmettent, comment me protéger, comment éviter les maladies comme la tuberculose »

 

 

« La RdR c’est travailler directement avec les personnes, c’est la distribution de matériel, c’est la diffusion d’informations pour éviter les risques de transmission. La RdR c’est aider les autres et  sauver les vies.

La RdR apprend à réduire les risques de transmettre les maladies et donc à réduire la prévalence de l’hépatite C. C’est une pratique qui améliorera la situation sanitaire car elle vise à réduire les échanges de seringues usagées et diminuer les risques de transmission.

La RdR améliore la qualité de vie des usagers de drogues »


Irakli, bénéficiaire   Koka, directeur de New Vector depuis 2006
 

« La RdR m’a apporté une aide maximale. Elle permet d’accompagner les usagers, de les aider. La RdR nous apprend comment se protéger et protéger les autres. J’aime l’approche de non jugement. La RdR est une pratique qui respecte
nos choix »

 

« La Rdr est la prévention des maladies transmissibles par le sang, c’est donner la possibilité aux gens de se protéger et d’améliorer leur santé.
La RdR c’est aussi l’intégration dans la société, l’entraide,  la possibilité d’avoir un travail, être productif pour soi-même et pour les autres »


Ina, cordinatrice Rdr à MdM   Véronique, coordinatrice générale de RdR en Georgie
 

« La rdr c’est une approche sociale pragmatique avec beaucoup d’âme. Elle est réciproque : l’usager obtient des choses, grandit mais le travailleur pair aussi. Il y a  deux avantages : le côté concret, pratique avec les services que reçoivent les usagers comme l’échange de matériel, les soins. Mais il y a aussi y a les cotes humains et relationnels. Le plaisir de la RdR c’est la construction de la relation avec le bénéficiaire »

 

« C’est une politique qui vise à prendre en compte la globalité de la personne, à être dans le non jugement. Elle permet de prévenir les risques de transmission des maladies infectieuses et les risques liés à l’injection. On ne juge pas, on prévient.
C’est assurer la santé des usagers, de leur entourage mais aussi leur dignité car la RdR permet de les réintégrer dans la société, de leur redonner confiance. »

 

 

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