Amis de la belle pensée et de la bringue, ne cédez pas….

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Très chers amis,

J’espère que vous, vos proches, vos équipes au siège et sur le terrain allez tous bien. Weekend amer et appel fou à la guerre auquel il ne faut surtout pas céder. J’ai entendu ce matin sur france cucu Jean Pierre Filiu (spécialiste MO pour qui j’ai pourtant du respect) prétendre qu’il faut faire la guerre sous toutes ces formes pour mettre fin au projet millénariste daeshien (qui peut se lire “des chiens”)…attention les intellos et les politicos incapables d’agir depuis 5 ans sans servir leur intérêts propres sont prêts maintenant à jouer leur temps fauconnier. Ils sont malheureusement suivis par trop de monde, à l’esprit vengeur prêts à oublier la sauvagerie dans laquelle nous ont mis toutes ces interventions. Nous savons malheureusement tous que la jeunesse et les humanitaires seront en première ligne de ces désirs de terreur et que les réfugiés seront criminalisés, où qu’ils soient. Ne soyons pas dupes, il existe d’autres solutions, moins machistes, certainement moins valeureuses, mais tellement plus prometteuses.  

…continuez jusqu’au fond du bar. 

quelques lignes pour nos politico-soldats 

A NOS POLITIQUES

NON, pas la guerre. Arrêtez de nous dire que nous sommes en guerre, nous ne le sommes pas et nous ne voulons pas l’être. Ne la faites pas en notre nom.

Ne cédons pas à l’appel barbare, celui de nous entraîner dans une guerre par les armes et la terreur, nous ne la gagnerons pas. Ne leur donnons pas la dignité de devenir des soldats en guerre, ils sont et resteront des terroristes. 

Nous devons investir et gagner par l’idéologie de la liberté, de la tolérance, de l’Amour. Si nous entrons dans leur guerre nous devrons la faire à armes égales, celles de la barbarie, elle ne fera qu’approfondir le chaos. Ne nous gâchez pas notre monde de fraternité, ne gâchez pas l’avenir de nos jeunesses, ne les mettez pas face à la haine. 

Notre vrai combat est long mais il restera toujours plus court que celui d’une guerre dans la terreur. C’est celui de nous occuper des nôtres pour qu’ils ne soient pas appelés par les sirènes de la barbarie, occupons-nous de ces réfugiés qui eux-mêmes ont fui cette sauvagerie, accueillons-les, donnons-leur envie de vivre notre joie, notre bonheur à vivre ensemble. Ils seront demain la garantie de l’apaisement, et les messagers d’un monde libre, jusque là-bas dans cet orient meurtri.  

Leur guerre n’est que terreur, ils la veulent de l’intérieur, ils la veulent dans la déchirure. Soyez courageux et ne nous entraînez pas dans cette haine.

Cette guerre ne doit pas être la nôtre, pas ainsi.

N’ayons pas peur, ayons le courage de nous battre sans le feu.

Bien solidairement

Fyras

(Nous étions la semaine dernière avec Françoise et Joël à la frontière syrienne dans l’hôpital post-op soutenu par Médecins du Monde. Tous les blessés à qui nous avons parlés étaient tous victimes des bombardements russes, ils nous expliquaient l’effroi que provoquaient les avions russes, cette peur terrible lorsque leur bruit perçait l’horizon. Tous ont perdu des enfants, des maris, des femmes, tous sont détruits physiquement, honteux d’être vivants, honteux de n’avoir pas laisser leur vie à leurs enfants. Dans les yeux d’une fille de 10 ans, Imane, des yeux verts, humides, timides, un sourire gêné, on y voit les yeux de tous nos enfants. Troublée de nous parler, troublée de se présenter ainsi, elle ne pourra certainement plus jamais marcher, ne pourra plus jamais jouer avec son frère et sa petite sœur, partis. Elle pourra néanmoins se reconstruire, vivre, si nous lui montrons qu’il existe un autre monde que celui du chaos dans lequel nous sommes allés nous mettre. Les bombes des avions Français aussi parfois tombent sur des civils. Si ce n’est pas les nôtres, ce sont ceux que nous vendons aux dictatures, moins regardantes des dommages sur des innocents.) 

 

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