Trois jours à Belfort

photos de Pauline de Smet

J’ai rejoint l’équipe communication le 9 mai dernier en tant que graphiste. Après une expérience difficile, votre accueil particulièrement chaleureux m’a fait chaud au cœur. C’est pour moi une première expérience au sein d’une si grande organisation. Et pour bizutage, c’est Olivia qui a proposé de m’emmener dans leurs grandes valises MdM pour les Eurockéennes de Belfort. 

Étaient présents sur les lieux : Olivia, notre star de l’événementiel, Pauline, notre photographe reporter, Lisa, notre attachée de Presse ainsi qu’Hélène, notre directrice de service.

3 jours à Belfort, finalement c’est très court : pile le temps d’installer une tente aux couleurs de notre campagne sous un soleil de plomb.

Le temps du festival arrivé, il s’agit de sensibiliser les festivaliers sans pour autant les assaillir d’informations trop complexes pour cette grande fête.

J’avais préparé un petit tatouage pour l’occasion (le même ayant servi pour les Solidays). Sur ces grands événements, les petits comme les grands viennent avec plaisir se faire décorer la joue, le bras, le cou, d’un oiseau bleu roi qui interroge sur le prix des médicaments aujourd’hui.

Là, il faut échanger, faire passer le message, relayer, transmettre finalement…

Il y a les jeunes qui reviennent chaque jour au stand pour relever les compteurs « signatures de la pétition » et qui se donnent pour missions de nous « envoyer du monde » ; il y a les papas, les mamans, inquiets de l’avenir de notre pays, de nos droits qui s’amoindrissent… Il y a des personnes qui viennent témoigner de leurs traitements très chers. Il y a aussi les enfants, qui interrogent les parents : « dis, maman, qu’est-ce que tu signes? ».

A nos côtés, la sécurité routière et la prévention contre les maladies sexuellement transmissibles proposent d’autres tatouages mais le nôtre, c’est le plus beau! C’est un joli moment de partage hors du temps.

Vient le moment de démonter notre tente itinérante, de distribuer nos derniers flyers et refermer les grandes valises pour les poser un peu plus loin, la prochaine fois. Avec toujours plus d’échange mais surtout le devoir de transmettre l’information.

Voilà, le ressenti de mes premiers mois parmi vous : de véritables valeurs à défendre et transmettre… Encore et toujours… Transmettre.

Clémence Hivert  comme la saison avec un « t » au bout