Les UA ont été préparées dans la sérénité

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La Boussole : Pourrais-tu faire un bilan des Universités d’Automne côté Pays de la Loire ? Tout s’est bien passé ?

Sylvie Chapelais : On s’y était pris longtemps à l’avance. Cela a demandé une grande organisation, mais comme rien ne s’est fait dans la précipitation cela s’est bien passé, comme prévu.

L.B : Peux-tu nous en dire plus sur le rôle des bénévoles, sur leur implication ?

S.C : Les bénévoles se sont mobilisés. Nous les avons toujours tenus au courant à travers le collège et les différentes instances, de l’avancée des travaux et l’organisation. Un petit noyau a été particulièrement actif, notamment dans la recherche de partenariats à différents niveaux (fournitures et convivialités, pour s’occuper de l’accueil, des transferts …). Je n’ai pas encore eu les retours de tout le monde mais ceux que j’ai eus sont très positifs. Pour certaines personnes cela a engendré un véritable déclic pour s’investir plus dans la vie de l’association.

L.B : Et les relations avec le siège à Paris, Mercedes, Julie, est-ce qu‘il y a eu des heurts…

S.C : C’est Corinne qui était en première ligne. Il n’y a pas eu de heurts. Parfois de l’attente pour les réponses et quelques relances ont été nécessaires sur des questions techniques mais aucun handicap monumental qui nous aurait mis en danger dans l’organisation. Cela été harmonieux.

L.B : Et sur le weekend des UA en lui-même ? Comment l’as-tu vécu ?  Qu’en retiens-tu ?

S.C : Le travail qui a été mené en ateliers sur les différentes thématiques a été très intéressant pour s’approprier les questionnements. L’éclairage apporté par les partenaires était riche et intéressant. Cela reste encore un peu nébuleux dans mon esprit, j’attends la mise en forme. Je ne peux pas dire qu’en sortant des UA  je vois tout à fait clairement vers où nous voulons aller. J’attends que tout soit mis en perspective pour sentir un peu notre direction.
Il reste une étape avant d’arriver au document final, cela deviendra sans doute plus clair. Ta synthèse permettra aussi sans doute de mieux s’y retrouver dans les liens entre les groupes de travail.

L.B : Le projet associatif avait été travaillé ici à Nantes, est-ce qu’il y a eu une réunion ?

S.C : Oui. De prime abord, avec Sylvaine, on avait été un peu déçues du résultat au regard du nombre de personnes présentes à la réunion, mais finalement, en reprenant toutes nos notes, on s’est rendues compte qu’il y avait plein de choses qui avaient été dites, mais ces choses étaient dites un peu sur le ton de la conversation… Une relecture à distance nous permis de  nous rendre compte de la richesse des échanges de cette soirée. Parce que quand on est dedans, on ne perçoit pas toujours tout, il y a un besoin de recul, et un besoin de classer un peu les idées abordées.

L.B : Et à la lecture du projet martyr, as-tu pu retrouver des idées que vous aviez eues à la délégation, des choses qui ont été prises en compte ?

S.C : Oui, certaines orientations que nous n’étions sans doute pas les seuls à avoir eues. A la réunion, nous avions passé beaucoup de temps à évoquer la plae des personnes concernées dans nos projets , et la difficulté de la mettre en œuvre. Le sujet mobilise beaucoup les bénévoles sur les différents programmes, hors projet associatif .

L.B : Et pourquoi tu penses que le fait de travailler sur ce projet associatif n’a pas beaucoup mobilisé les bénévoles ici ? Est-ce que c’est trop lointain et théorique ?

S.C : Une personne a formulé des critiques de cet ordre-là, en effet : “on ne voit pas assez où on va”… C’est peut-être la raison pour laquelle certains bénévoles n’ont pas participé , mais nous voyons bien, à la délégation, les différents degrés d’implication : de la personne qui vient faire son action une fois par mois, à celle qui s’investit aussi dans la vie du programme…C’est un peu la même chose concernant les réunions générales que nous proposons sur certaines thématiques. Il y a un noyau dur et c’est compliqué de mobiliser plus largement.

L.B : Un événement comme les UA, où les gens rencontrent les délégations des différentes régions, les membres du CA, permet d’impliquer un peu plus les gens dans cette grande maison ?

S.C : Oui, mais comment leur donner envie de ça ? Il y a un grand nombre de bénévoles qui ont une activité professionnelle, c’est compliqué, les gens sont beaucoup sollicités, donc une réunion de plus le soir… je pense que c’est difficile. C’est pareil avec les formations que nous proposons. Les gens seraient intéressés mais la disponibilité  est difficile à trouver (venir deux samedi,s par exemple …).

L.B : Sur le fond et sur la forme, les UA ont été une réussite ? Comment les participants ont trouvé l’accueil nantais ?

S.C : J’ai beaucoup aimé la sérénité dans laquelle  les UA ont été préparées dans la sérénité, . A part mon discours, pas de stress, je me sentais à l’aise. Cela permet de rencontrer des gens, de se confronter à des points de vue différents, de voir ce qui se fait ailleurs, d’assister au Conseil d’Administration. Je ne vois pas de choses négatives.

Nous avons eu plein de retours : sms, mails. J’étais étonnée de cet enthousiasme qui nous a fait beaucoup de bien. Apparemment, les gens ont apprécié le lieu, l’accueil. C’était notre objectif de leur permettre d’avoir les conditions de travail les plus confortables possibles sans souci de logistiques, pour se donner vraiment sur le fond du boulot.

 

Sylvie Chapelais et MdM

Cadre de santé, Sylvie Chapelais a participé à la création de modules de santé publique  “Santé Précarité” à l’IFSI de Nantes. C’est ainsi qu’elle a rencontré MdM. A sa retraite en 2006, elle a intégré l’association en tant que bénévole sur la mission Rom dont elle est devenue responsable de mission. Aux élections régionales de 2013, elle a été élue déléguée régionale Pays de la Loire.

 

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