Ça grouille et ça fourmille à Marcadet pendant les journées des Missions

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Au cœur du grouillement du quartier Barbès, dans le 18ème arrondissement de Paris, sommeille un bâtiment de cinq étages à l’allure majestueuse. Ce sont les anciennes galeries commerciales de Barbès, réhabilitées pour accueillir le siège social de Médecins du Monde (MdM).

 

A l’occasion des Journées des Missions (JdM) et de l’Assemblée Générale de MdM, du 19 mai au 25 mai 2014, Tom m’a fait le plaisir de m’inviter à entrer dans ce microcosme.

 

Ici, chaque jour, les membres du personnel et les bénévoles, aux talents hétéroclites et complémentaires, viennent travailler dans le but d’assurer le bon déroulement des missions organisées par Médecins du Monde en France et à l’étranger.

 

Tous les matins, ils se répartissent dans les services des cinq étages : au rez-de-chaussée se trouve le hall d’accueil dans lequel on peut découvrir l’exposition «EN SURSIS, voyage au cœur d’une communauté Rom» de Toulouse. Au premier étage, la salle de conférence accueille des événements internationaux, traducteurs à l’appui, et le service adoption. On peut aussi y débusquer la touche MDM Toulouse avec notre cher Lettre et Débats, en libre distribution. Au deuxième étage on trouve les agents de maintenance informatique, les services généraux, le service logistique, le centre de documentation et les experts travaillant sur des thèmes pointus (par exemple épidémiologie, genres, santé reproductive), à savoir le service d’analyse, appui et plaidoyer (S2AP).

 

En montant d’un étage, on découvre un lieu surprenant : une immense pièce inondée de lumière, entourée par trois étages de bureaux. D’abord le plateau des missions réparti en zones géographiques de l’Amérique latine, le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Asie ou encore la France ainsi que la direction du réseau international. L’immense service de com-munication et du développement est au quatrième étage comme le service des ressources humaines, lui aussi immense. Quant à la Présidence et la direction générale, elles trônent du haut du dernier étage avec la comptabilité et d’autres services spécifiques.

 

La surprenante visite n’est pas pour autant terminée : un escalier dérobé offre l’accès aux toits du bâtiment, avec une terrasse surplombant le tout Paris, qui révèle une vue imprenable sur le Sacré Cœur.

 

En ce temps de conférence, le bâtiment fourmillait d’ateliers, de meetings et de réunions. Tout au long de la visite, j’ai été surprise de découvrir ce lieu animé par le plaisir visible de se réunir et d’échanger, malgré l’intensité du rythme de la semaine pour tous. Les locaux respiraient alors la jeunesse et le dynamisme.

 

Ce sentiment de convivialité, je l’avais déjà ressenti à MDM Toulouse. Il avait alors éveillé mon sentiment d’appartenance à une équipe, partageant les mêmes convictions et engagements. Il avait conforté mon choix de poursuivre cet engagement auprès des populations les plus démunies et, peut-être, d’en faire mon métier.

 

Alors, à vous tous qui ressentez ce sentiment, je vous invite à visiter les locaux du siège de MDM Paris. L’immersion en son sein permet de mesurer l’ampleur des actions menées et l’organisation qu’elles requièrent. Plus encore, c’est une occasion de se rendre compte que, malgré les récents résultats électoraux aux européennes, non, nous ne sommes pas les seuls à encore nous battre pour les oubliés/les populations les plus précaires en France et à l’étranger.

 

Ce billet est paru dans la dernière édition de Lettres et débats, journal interne de la délégation Midi Pyrénées

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