Un modèle d’humanisme médical et d’engagement politique

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 Entretien avec Bernard Kouchner et Jacques Lebas, deux anciens présidents de MdM,
2015

Alina Margolis-Edelman est un des membres fondateurs de Médecins du Monde. Pédiatre polonaise rescapée du ghetto de Varsovie, Alina est arrivée en France suite à la grande vague d’antisémitisme qui a touché la Pologne entre 1968 et 1969. Dans les années 1980, Alina Margolis a été un des moteurs de l’association, en contribuant notamment à la mise en place d’actions humanitaires en Pologne. Plus tard, elle crée la Fondation Empowering Children (“nous donnons de la force aux enfants”), qui vient en aide aux enfants victimes de violences. Cette fondation décerne chaque année le Prix Alina Margolis-Edelman à un médecin, un travailleur social ou un éducateur, à l’initiative d’actions à destination d’enfants ayant des problèmes de santé.

En 2015, j’ai été contactée par Maria Keller,  la présidente de la Fondation Empowering Children, pour recueillir un témoignage sur les actions d’Alina à Médecins du Monde auprès de deux anciens présidents l’ayant bien connue : Bernard Kouchner et Jacques Lebas.

Ce bref hommage est par la même occasion un témoignage sur les débuts de Médecins du Monde et sur  les hommes et les femmes qui ont créé l’association. En ces temps de discussions et de débats sur l’avenir de MdM, il me semble intéressant de le partager avec toutes et tous. Parce que les personnes qui sont à l’origine de cette histoire ont maintenant assez de distance pour en parler et qu’ils ne seront pas toujours là…

Maria Melchior

 

 

1 COMMENTAIRE

  1. Bravo et merci à Maria d’avoir réuni ces “anciens” pour rappeler ces temps où ils emmenaient avec eux Foucault, Montand et Signoret, nous dire qui était Alina Margolis et insister sur le fait qu’elle était la seule “prise MdM” venant d’un pays de l’Est. Et puis l’occasion de voir Kouchner et Lebas utiliser leur propre machine à remonter le temps *, avec de belles images d’archives à la clé…

    * assez émouvants quand ils se renvoient la balle: “mais non, c’est toi qui l’a amenée, mais c’était toi ou moi le président ?”

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